La société allemande d’articles de sport, Puma, a annoncé aujourd’hui, qu’elle ne serait plus le sponsor officiel de l’équipe de football d’Israël à partir de l’année prochaine.
Cette annonce intervient alors que de nombreux magasins de la marque allemande ont été pris pour cible en Europe par des manifestants pro-palestiniens depuis le 7 octobre.
Puma a, néanmoins, expliqué que sa décision d’arrêter de sponsoriser l’équipe d’Israël n’est pas liée à la guerre en cours. La société affirme que la rupture du contrat était prévue depuis l’année dernière "pour des raisons économiques", comme elle a pu le faire avec d’autres équipes nationales.
En 2018, la marque avait subi des appels au boycott lorsqu’elle avait décidé de signer avec la sélection sioniste. Elle s’était alors défendue de cautionner "les colonies en expliquant que son contrat était avec l’équipe nationale et non avec une équipe locale dans les "colonies.
Depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas, plusieurs pays observent des vagues de boycotts de marques et d’enseignes ayant adoptées des positions pro-israéliennes. Parmi elles, la chaîne de grande distribution Carrefour, la marque de produits cosmétiques L’Oréal, Christian Dior, ou encore la marque de prêt-à-porter Zara.
L’ampleur du boycott est difficile à quantifier, parce que la plupart des marques concernées n’ont pas communiqué sur les pertes.
