Seifeddine Makhlouf condamné à 20 mois de prison

Seifeddine Makhlouf condamné à 20 mois de prison
National

Seifeddine Makhlouf a été condamné à 20 mois de prison dans son affaire qui l’opposait au procureur de la République du Tribunal de Sidi Bouzid. Un verdict alourdi en appel.



La Chambre correctionnel auprès de la Cour d’appel de Tunis a condamné, l’ancien député et avocat Seifeddine Makhlouf à un an et huit mois de prison.

L’affaire concerne une dispute entre Seifeddine Makhlouf et le procureur de la République du Tribunal de Sidi Bouzid, suite à sa décision de fermer  le camp de Regueb et de traduire ses dirigeants en justice.

Seifeddine Makhlouf avait ensuite publiée une vidéo dans laquelle il critiquait la décision de fermer le camp de Regueb. Le procureur de la République du Tribunal de première instance de Sidi Bouzid avait alors porté plainte contre lui.

La Chambre correctionnelle au Tribunal de première instance de Tunis avait condamné Seifeddine Makhlouf à huit mois de prison. Mais ce dernier avait fait appel.

Le verdict en appel, a été prononcé ce vendredi 9 juin 2023. La Chambre a validé le verdict en première instance et elle a décidé d’alourdir la peine de prison, rapporte Mosaique fm.

Un autre verdict mardi

Par ailleurs, la Cour d'appel militaire de Tunis doit prononcer, ce mardi 13 juin, son verdict dans un autre dossier impliquant Seifeddine Makhlouf dans le cadre de l’affaire d'outrage à un juge militaire.

Makhlouf est accusé dans l'affaire dite d'"atteinte à la justice militaire. Dans cette affaire, Seifeddine Makhlouf avait été condamné par la Cour d’appel à 14 mois de prison et une interdiction d’exercer la profession d’avocat durant cinq ans.

Mais la cour de cassation avait annulé ce jugement et renvoyé l'affaire à la Cour d'appel militaire  pour qu'une autre commission réexamine le dossier.

L’affaire remonte au mois de septembre 2021 lorsque Seifeddine Makhlouf s’était présenté au Tribunal militaire pour défendre le député Nidhal Saoudi, interpellé dans le cadre de l’affaire dite de "l’aéroport". Impliqué lui-même dans cette affaire, il s’est vu interdire de plaider. "Cela représente un conflit d’intérêt", avait expliqué la justice militaire.

Suite à ce refus, Makhlouf se serait pris à un magistrat dans les couloirs du Tribunal militaire et l’aurait menacé.

Le procureur général près la Cour d’appel militaire avait alors ordonné l’ouverture d’une information judiciaire et émis un mandat de dépôt à l’encontre de Seifeddine Makhlouf.

 



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