Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a prévenu ce vendredi que la frappe sur la banlieue sud de Beyrouth « est grave et ne restera pas sans riposte » ajoutant que son mouvement répondra sur le champ de bataille.
Hassan Nasrallah a pris la parole pour la quatrième fois depuis octobre, pour aborder notamment l’assassinat sur son sol du vice-président du bureau politique du Hamas, Salah Al-Arouri.
Dans un discours télévisé prononcé ce vendredi 5 janvier, il a déclaré : « L’assassinat de Saleh al-Arouri ne restera certainement pas sans réponse, et la décision dépend du champ de bataille. Nous allons y répondre ».
Il a ajouté : « si nous gardons le silence sur l’assassinat d’Al-Arouri, le Liban sera exposé à l’avenir. Notre réponse est inéluctable ».
Nasrallah a estimé que « les États-Unis ne veulent pas que la guerre s’étende au Liban parce qu'ils sont préoccupés par le front ukrainien et se préparent à une défaite stratégique contre la Russie ».
Il convient de noter que le Liban a déposé, jeudi 4 janvier, une plainte auprès du Conseil de sécurité de l'ONU après l’assassinat du numéro deux du Hamas, Saleh al-Arouri, dans une attaque israélienne à Beyrouth.
Selon la plainte, cette offensive et violation flagrante de la souveraineté et de la sécurité du Liban risque de "provoquer une escalade, une première depuis 2006, et qu’elle pourrait conduire à une expansion du conflit, déstabilisant ainsi la paix et la sécurité régionales".
